J'ai lu
en français:
en français:
Jean-Christophe Rufin: Rouge Brésil.
(L'opinion de Sonia Safian: D'une plume élégante et précise, poétique même par moments, Jean-Christophe Rufin nous raconte cette partie de l'Histoire dont je n'avais jamais entendu parler : la tentative de la France d'établir au XVIe siècle au Brésil, attribué auparavant (1494) au Portugal par le traité de Tordesillas, une colonie de peuplement, la France antarctique. Habituée aux romans historiques, je dirais, évidemment, il rajoute quelques personnages fictifs pour rendre le récit plus romanesque.
(L'opinion de Sonia Safian: D'une plume élégante et précise, poétique même par moments, Jean-Christophe Rufin nous raconte cette partie de l'Histoire dont je n'avais jamais entendu parler : la tentative de la France d'établir au XVIe siècle au Brésil, attribué auparavant (1494) au Portugal par le traité de Tordesillas, une colonie de peuplement, la France antarctique. Habituée aux romans historiques, je dirais, évidemment, il rajoute quelques personnages fictifs pour rendre le récit plus romanesque.
J'ai
trouvé au départ que l'histoire était lente à se développer ;
la traversée de l'Atlantique m'a semblé interminable. La première
installation de la colonie assez longue aussi. L'intérêt augmente
lors de la première rencontre de Colombe avec les indigènes.
L'arrivée des calvinistes marque le retournement du centre
d'attention de la colonie de la survie aux différences religieuses.
Cette division heurte les idées humanistes de Villegagnon qui tente
au début de les aplanir. Le livre devient de plus en plus
intéressant à partir de ce moment-là avec une mention spéciale au
personnage de Pay-Lo qui donne une vision encore différente des
choses, notamment des Indiens, que l'auteur dépeint souvent avec
tendresse . Mais il se garde bien de tomber dans le mythe du bon
sauvage, racontant aussi les conflits entre tribus et certains rites
cannibales.
Le
roman se bonifie de page en page. Je ne sais pas s'il était possible
de réduire certaines parties comme celle de la traversée, mais,
selon moi, Jean-Christophe Rufin termine son ouvrage de façon
remarquable)
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